oeuvres vendues
Claude Le Sauteur
Canadien, 1926–2007
Born: Canada: Quebec, Pentecost River 1926-10-07
Oeuvres
Biographie
La création artistique de Claude Le Sauteur doit se découvrir en lien avec sa trajectoire sociale singulière, orientant en quelque sorte sa production picturale (ses thèmes, son style, sa technique) et la façon dont son œuvre a été reçue dans le monde artistique québécois, d’abord discrètement, puis comme une œuvre majeure interpellant notre culture et notre mémoire.
Peu d’éléments prédisposaient cet homme à la peinture. Claude Le Sauteur naît le 7 octobre 1926 à Rivière-Pentecôte, sur la Côte-Nord. Son père, Wallace Edward Le Sauteur, est comptable pour la Canadian International Paper. Les affectations multiples du père amènent la famille Le Sauteur à déménager à Clermont, Beaupré, La Tuque et, finalement, à Trois-Rivières, où Claude Le Sauteur débute ses études et passe toute son adolescence.
Amoureux du dessin, Claude Le Sauteur désire étudier les beaux-arts, un choix que désapprouve son père. Il doit financer ses études en travaillant en forêt. De 1945 à 1950, il poursuit des études à l’École des beaux-arts de Québec où il reçoit les enseignements notamment de Jean Paul Lemieux et Jean-Philippe Dallaire. Mais la peinture permet alors difficilement de vivre de son art. Malgré cela, il épouse Ghislaine Laflamme en 1959, qui sera sa compagne jusqu’à la mort du peintre le 29 novembre 2007.
De 1950 à 1980, Claude Le Sauteur travaille ainsi successivement dans le domaine de la publicité, comme pigiste pour divers magazines (Maclean, Châtelaine, Perspectives, etc.), dans l’imprimerie (section design). En 1966, il fait son entrée chez Cabana-Séguin, une importante agence de publicité montréalaise où il devient même vice-président quelques temps plus tard. Cet emploi lui permet non seulement d’assurer un revenu en lien avec la création artistique, mais aussi de jeter les bases du style Le Sauteur, les normes publicitaires nécessitant une épuration de la forme et une clarté d’évocation. Notons aussi qu’il est associé durant les années 1980 au Festival Juste pour rire de Montréal, alors qu’il consacre une série de dessin à l’humour et au rire, témoignant de la diversité de son regard et de ses talents reconnus de graphiste et d’illustrateur.
En parallèle avec son travail, Claude Le Sauteur ne cesse jamais de peindre.
En 1976, une exposition solo est présentée à la Galerie Georges Dor à Longueuil; tous ses tableaux s’envolent en moins d’une demi-heure. C’est cependant à partir de sa retraite en 1980 qu’il commence à créer à plein temps. À partir de 1978, il partage son temps entre sa résidence de Boucherville et celle des Éboulements, dans Charlevoix, où il finit par s’installer en permanence en 1986. Claude Le Sauteur prend alors racine dans Charlevoix, une étape importante de son parcours artistique dont la résonance formelle et thématique marque son œuvre de façon tangible.
Studied at
Collections
Musée du Québec, Québec
Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul
Musée d’Art Contemporain, Montréal
Bombardier
Groupe La Laurentienne
Hydro-Québec, New-York
Fédération des Caisses Desjardins
Banque Royale
Banque Nationale
Gouverneur Général du Canada (Mme Jeanne Sauvé)
Power Corporation
Lieutenant-Gouverneur du Québec (M. Martial Asselin)
Gouverneur Général du Canada (M. Ramon Knatychyn)
Festival Juste pour rire
Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul
Musée d’Art Contemporain, Montréal
Bombardier
Groupe La Laurentienne
Hydro-Québec, New-York
Fédération des Caisses Desjardins
Banque Royale
Banque Nationale
Gouverneur Général du Canada (Mme Jeanne Sauvé)
Power Corporation
Lieutenant-Gouverneur du Québec (M. Martial Asselin)
Gouverneur Général du Canada (M. Ramon Knatychyn)
Festival Juste pour rire
Expositions
Awards
Professional Activities
Publications
Bernier, Robert, Claude Le Sauteur, Montréal, Éditions de l’Homme, 2005, 153 p.
Le monde habité de Claude Le Sauteur, numéro thématique de la Revue d’histoire de Charlevoix, no 56, juin 2007, 24 p.
Le monde habité de Claude Le Sauteur, numéro thématique de la Revue d’histoire de Charlevoix, no 56, juin 2007, 24 p.